Chaque 12 mai, en souvenir de la date de naissance de Florence Nightingale au 19^ème siècle, l’OMS et l’ONU demandent au monde entier de célébrer l’impact majeur de la profession infirmière sur la santé des populations.

La crise COVID de laquelle nous sommes tout doucement en train de sortir (pour peu que l’automne prochain ne nous réserve pas une nouvelle surprise) sera sans nul doute un nouvel épisode marquant dans les livres d’histoire mondiale. Cette crise démontre que les Nations Unies ne se trompent pas en disant depuis plus de 100 ans que, sans la profession infirmière, aucun système de santé performant n’est possible. Il a fallu à Nightingale intervenir en guerre de Crimée de 1854 à 1855 pour le démontrer, il nous faut régulièrement des catastrophes comme le COVID de 2020 à 2022 pour le rappeler aux autorités !

Notre profession a pris ce virus de plein fouet par manque de protection en première vague, mais a aussi démontré qu’elle était LA profession indispensable pour contenir l’épidémie, en soigner les victimes, accompagner les mourants, la dépister, prévenir sa dispersion, puis protéger la population en vaccinant. Certains d’entre nous ont soigné les victimes et bataillé sans relâche contre ce virus tout en ayant des proches eux-mêmes touchés et nécessitant des soins.

Notre profession n’en est pas sortie indemne, mais elle est toujours debout ! Et les autorités qui penseraient avoir déjà fait assez pour nous renforcer se trompent, il y a encore bien des mesures à prendre !!!

A l’occasion de cette journée internationales des infirmier.e.s, nous avons décidé de mettre à l’honneur une de nos collègues, Brigitte Crispin, exemplaire pour notre profession, tant par sa carrière que pour la manière dont elle a dû traverser avec ses proches la crise COVID. Celle-ci vient de recevoir le prix « TR Sœur Dr Jules-Marie Heymans » et, comme vous toutes et tous, elle le mérite bien ! Merci à elle pour son exemple ; merci à chacun et chacune de vous pour vos actions.